On voit bien sur ces photos de squelettes de polypes d’Euphyllia sp. le mode de croissance par division.
squelette d’un polype
squelette d’un polype en cours de division
squelette de 2 polypes après division totale.
Fiche divisa :
Nom latin : Euphyllia divisa
Nom commun : Euphyllia
Couleurs : Brun avec les pointes des tentacules blancs ou verts
Origine géographique : Océan Indo-Pacique
Eclairage : Moyen
Brassage : Léger
Où le placer : moitié inférieure du bac
Agressivité : longs tentacules urticants
Fiche glabrescens :
Nom latin : Euphyllia glabrescens
Nom commun : Euphyllia
Couleurs : Les tentacules sont bleus/verts ou crème avec les bouts blancs, verts ou roses
Origine géographique : Mer rouge
Eclairage : Moyen
Brassage : Léger
Où le placer : Moitié inférieure du bac
Agressivité : corail agressif (tentacules répulsifs)
Fiche ancora :
Nom latin : Euphyllia ancora
Nom commun : Euphyllia
Couleurs : Les couleurs communément trouvées sont le blanc/brun, le vert et le jaune
Forme : Les polypes possèdent des tentacules avec une forme d'ancre caractéristique
Origine géographique : Océan Indo-Pacique
Eclairage : moyen
Brassage : moyen
Où le placer la colonie : moitié inférieure du bac
Agressivité : tentacules courts mais agressifs
Couple formé de Steatocranus casuarius sauvages devant leur grotte. On remarque le dimorphisme sexuel, la femelle est 2 fois plus petite.
Mâle sauvage adulte de 10 cm environ.
Femelle sauvage de 5cm.
Papilles génitales du mâle
Papilles génitales de la femelle
Jeunes de quelques jours
Mâle avec une couleur particulièrement superbe et une bosse adipeuse étonnante ! photos de Benoit DMC.
Description
Mâle Protomelas taeniolatus "Namalenje" - Photo de Maxime Michelini.
Mâle Protomelas taeniolatus "Namalenje" - Photo de Jean-Paul Carme.
Femelle Protomelas taeniolatus "Namalenje" - Photo de Maxime Michelini.
Maintenance en aquarium:
Femelle Protomelas taeniolatus "Namalenje" en incubation - Photo de Maxime Michelini.
Bibliographie
Mâle Protomelas taeniolatus "Namalenje" - Photo de Jean-Paul Carme.
Femelle Protomelas taeniolatus "Namalenje" - Photo de Maxime Michelini.
Ce séjour de mai restera au fond de notre cœur comme celui de « la Manta » et nous donne encore et toujours l’envie de repartir, pour pouvoir admirer ses habitants qui s’offrent à nous.
Maintenance Qualité de l'eau :
De retour en eau douce :
Photo réalisée avec un 10mm Canon
Photo réalisée avec le 100mm
Avec le 50mm.
Photo réalisée avec un 300mm Sigma
Pour éviter les reflets métalliques sur les écailles des poissons dus au flash, on peut utiliser un diffuseur. Il en existe de très nombreux modèles et c'est un accessoire simple et une fois n'est pas coutume : abordable. (Heureusement car c'est juste un bout de plastique) Mais si l'effet "reflet métallique" sur les écailles est bien affaibli, on perd beaucoup en luminosité; et je trouve aussi que la couleur de la photo est trop réchauffée, par une teinte légèrement orangée. C'est un accessoire très sympathique pour les portraits qui évite les reflets de flash sur le front ou le nez, mais je ne l'utilise finalement que peu en aquariophilie.
100mm Canon
50mm Canon + 68mm de tubes Kenko
100mm Canon + 68mm de tubes Kenko
100mm Canon + 68mm de tubes Kenko + 50mm Canon inversé
Mais ce n'est pas facile à gérer; ne marche que sur les poissons collés à la vitre frontale. Alors finalement, on ressort vite le 100mm ! bon compromis de rapidité de prise de vue, et de grossissement.
Photo réalisée avec un 50mm Canon et une bague de 20mm Kenko, 2 flashs.
100mm Canon, 2 flashs, sur pied.
Les vitres sont sales, même si ça ne choque pas à l'oeil nu, la photo ne pardonne pas !
Mais en fin de compte, j'aime utiliser un flash de face sur la griffe, plus un second zénithale, qui donne un volume intéressant, et une lumière plus naturelle sur l'ensemble des éléments . D'ailleurs en visitant le studio photo du très sympathique couple Marie-Paule et Christian Piednoir, j'ai pu observer leurs puissants flashs posés au dessus de l'aquarium. Pas de soucis de reflets avec ce type d'installation et une belle lumière homogène. Bien sûr ils sont pros, et donc ce matériel spécialisé est justifié, mais nous pouvons nous en inspirer à notre échelle, avec du matériel plus courant. donc depuis je flash au dessus !
Disposition du flash cobra, sur trépied, sur un coté du bac
photo réalisée avec cet éclairage latéral
50mm | 200 iso | F8 | 1/60sec
Bon la facile, avec cette étoile de mer, on peut difficilement faire plus près de la vitre...
50mm + 20mm | 100 iso | F7,1 | 1/160sec
(2 flashs, bac peu éclairé)
50mm | 200 iso | F8 | 1/80sec
Pose trop lente, les nageoires sont floues, il aurait fallut facilement du 1/100 qui va bien sur ce coup
50mm | 200 iso | F10 | 1/60sec
(1 flash, bac très éclairé)
100mm Canon sans flash
100mm Canon + 20mm Kenko + flash
100mm Canon + flashs + lightbox (diffuseur)
Mais sa magnifique robe de couleur rouge, qui lui vaut son surnom anglais de "crevette de feu", en fait une crevette très appréciée dans le hobby, et on lui pardonne donc largement sa timidité.
Lysmata amboinensis, cousine bien moins timide que L. debelius.
Lysmata debelius
• La modification des constantes de vitesse des réactions chimiques,
• Le déplacement de l'équilibre carbonate-bicarbonate,
• La variation de l'équilibre ammoniac –ammonium,
• L’augmentation de la quantité d'ammoniac, …
• Consommations accrues d’oxygène, de minéraux, d’iode, de calcium,
• Dégagement de CO2, augmentation de la production de déjections, …
1. Augmentation de température = augmentation biologique de consommation de l’O2 par les organismes,On voit donc que les variations de concentrations d'oxygène peuvent être très rapides et même s'effondrer lorsque l'on franchit un seuil critique.
2. Augmentation de température = diminution physique de l’O2 dissous dans l'eau.
• La réduction de la production de phyto et zooplancton,
• L’abaissement du pH dû à l’augmentation de CO2,
• La baisse de la concentration de carbonate de calcium (inhibe la calcification), …
• Les animaux (poissons et invertébrés) n’ont pas de régulation interne de température et subissent les variations de température par des modifications physiologiques. Les chocs thermiques ainsi que les températures extrêmes sont à éviter.
• Idéalement la température doit être régulée, les variations minimisées au maximum.
• La fourchette de température de l’aquarium se situe entre 25 et 29° C à adapter en fonction de l'écosystème reproduit et de la technique de filtration biologique implémentée.
• La température basse entrainant à terme la mort des organismes récifaux est de 18°, la température haute est de 32°. Le cas particulier de l’aquarium nano récif
• Infrarouge de l’éclairage, rayonnement thermique des lampes et ballasts,
• Moteur des pompes de brassage, de filtres et écumeurs,
• Environnement de la pièce où est placé l’aquarium (chauffage, ensoleillement).
• Ne pas placer l’aquarium dans une pièce surchauffée,
• Ne pas placer l’aquarium sous un rayonnement solaire,
• Eviter de placer les moteurs des pompes dans l’eau, choisir celles qui ont le meilleur rendement,
• Ne pas placer les ballasts des lampes à proximité de l’aquarium et préférer les modèles électroniques.
* un aménagement classique avec les coquilles d'escargots de Bourgogne disposées sur un sol de sable fin (disons une coquille tous les 5-6cm voire des tas plus regroupés et séparés si on envisage une maintenance en groupe)
* un aménagement spécifique en prenant en considération leur mode de vie à l'état sauvage ! L'opération consiste à planter obliquement des tubes (je les préfères clos) de pvc ou en terre cuite (cas chez moi) dans les 5 cm de sable fin. On les remplira au 4/5 de substrat. Niveau espacement, également 5 - 6 cm.
Dans le lac :
Mâle Pundamilia sp. "Red head Zue Island", specimen dominant photographié au club Aquamasséna - Photo de Raphaël Lang,
Un autre mâle P. sp. "Red head Zue Island" (un peu plus âgé), toujours dans 600 litres environ, specimen dominant photographié chez Thierry Ropars - Photos Raphaël Lang.
1. Paramètres organoleptiques (couleur, saveur et transparence de l’eau)
2. Paramètres physico-chimiques (caractéristiques naturelles de l’eau : température, conductivité, pH...)
3. Paramètres concernant les substances indésirables (teneur maîtrisée en fluor, nitrates...)
4. Paramètres concernant les substances toxiques reconnues (doses infimes en plomb, chrome...)
5. Paramètres microbiologiques (absence de bactéries et de virus pathogènes)
6. Pesticides et produits apparentés (doses infimes)
7. Paramètres concernant les eaux adoucies ou déminéralisées (teneur minimale en calcium, magnésium, carbonate ou bicarbonate)
-200 g de sulfate de magnésium
-250 g d'hydroxycarbonate de magnésium
-350 g de carbonate de sodium
-150 g de chlorure de potassium
- 20 g de carbonate de lithium
- 30 g de silicate de sodium
- 22.7 g d'hydrogenocarbonate de sodium
- 5 g de carbonate de potassium
- 6.3 g de chlorure de calcium
- 22.3 g d'hydroxycarbonate de magnésium
- 2.3g de silicate de sodium ou 9.50ml de solution à 1.33 de densité
Une petite astuce pour les poissons « timides », certaines espèces de cichlidés mettant un certain temps à se montrer dans leur nouvel aquarium, la présence de poissons « déstressant » tel que par exemple, Poecilia salvatoris donne du « courage » aux autres locataires à sortir plus souvent de leur cachette qu’à l’heure des repas, ou l’on peut voir passer très furtivement les poissons qui gobent leur nourriture pour disparaître aussitôt.
Quelques Poecilidés pour rassurer des cichlidés timides et craintifs.
Lorsque la place vient à manquer pour les bacs d’alevinage, j’ai eu l’idée de me fabriquer des bacs amovibles à l’intérieur des aquariums, une de ces astuces consiste à coller 3 façades, et un grillage « moustiquaire » en guise de 4 ème façade, pas de fond pour ce petit bac, mais les 4 façades devant dépasser la hauteur d’eau de l’aquarium, et une arrivée d’eau par-dessus ce petit bac, l’utilisation à la maison des filtres gouttières me permettant aisément d’alimenter en eau filtrée plusieurs bacs de ce style, ainsi, il est possible de maintenir assez longtemps des alevins sans que ceux-ci ne servent de casse-croûte aux poissons circulant autour de cet isoloir.
Fini les gros éboulis de roches.
Second style d’isoloir, pour les alevins bien trop petits ne pouvant être arrêtés par de la moustiquaire, 4 façades en verre, toujours avec arrivée d’eau par-dessus, ce petit réceptacle devant être posé sur une bande de mousse bleue, permettant à l’eau de circuler par-dessous au travers de la mousse qui fait alors office également de support de bactérie et masse filtrante, sans laisser passer les alevins, l’inconvénient de ce système, c’est que s’il y a du sable fin dans ce bac, la mousse bleue finit par se colmater, l’eau passer par-dessus les 4 façades, et une poussée de nitrite pouvant avoir lieu uniquement dans ce réceptacle mais pas dans le reste de l’aquarium, cela m’étant arrivé, j’en parle en connaissance de cause…
Cage en verre pour isoler les alevins ou femelles en incubation.
Hemichromis stellifer - Photo de Gabriel Hernando.
Le milieu naturel de H. stellifer s' étend du Gabon à la République du Congo en englobant le Congo-Brazzaville. La population type vient du Malebo Pool (Rép. du Congo) et il est possible que certaines populations puissent être élevées au rang d'espèce.
Hemichromis stellifer, Lekoni, Gabon - Photo de Florent de Gasperis.
Je maintiens Haplochromis nuchisquamulatus dans un aquarium de 250 litres, le décor est constitué d'une grande racine faisant une barrière visuelle au milieu du bac, de quelques pierres aussi, mais surtout de plantes car elles font parties du décor naturel de ce cichlidé.
Magnifique mâle Haplochromis nuchisquamulatus.
Débute alors l'incubation buccale maternelle qui peut durer de 15 à 23 jours, si la femelle est isolée le premier lâché des jeunes intervient plus tôt que lorsqu'elle reste en bac communautaire, ce qui explique les 8 jours d'écart que j'ai relevé. Le nombre de jeunes par portée est de 40 à 80 jeunes chez moi, ils mettent 8 à 9 mois pour avoir leur taille de jeunes adultes. Pour l'alimentation je leur donne des paillettes, nourriture en sticks et granulés toujours à base végétale et spiruline, de la nourriture congelée également krills, mysis, artémias.
Altolamprologus sp. compressiceps shell "sumbu"
Au niveau de la cohabitation, un couple d'Altolamprologus sp. compressiceps shell "sumbu" peut facilement cohabiter avec des espèces pétricoles du genre Neolamprologus, Julidochromis dans des bacs d'environ 200L. Dans de plus grand bac on peut le faire cohabiter avec de tout (Cyprichromis, sabulicoles...) sauf peut-être avec les énormes espèces prédatrices... Par ailleurs, il vaut mieux ne pas mélanger ces benthivores avec des espèces à régime herbivore. Il y a un point sur lequel, par contre, je ne suis pas trop d'accord, c'est au niveau de la cohabitation dans de trop petits bacs avec une deuxième espèce de conchylicole (notamment dans le genre multifasciatus). Je m'explique, les "sumbu" aiment être tranquilles lorsqu'ils fraient. Une fois la ponte, la femelle reste toujours dans la coquille, seul le mâle monte la garde ! Le problème avec la colonie de Neolamprologus multifasciatus, c'est qu'ils n'ont peur de rien... au final ils parviennent toujours à rester dans les coquilles limitrophes à celle choisie par la femelle. Les coups de gueule du mâle n'y feront rien ! Les multis sont tétus ! Bref la femelle agassée peut dévorer sa ponte. Si les oeufs éclosent, les petits Neolamprologus squatteurs des coquilles restant à l'affus se feront un plaisir à gobber les bébés.
Couple d'Altolamprologus sp. compressiceps shell "sumbu"
Pour la pêche aux femelles en incubation, le soucis est tout autre, le bac de reproducteurs à la maison faisant 2 mètres de longueur pour 70 cm de largeur et 50 cm de hauteur, j’ai opté pour une astuce me permettant de n’avoir à retirer qu’une petite partie du décor, j’utilise deux plaques de plexiglas faisant environ 60 cm de largeur seulement chacune, l’une appliquée contre l’autre dans l’eau, je peux les faire glisser l’une contre l’autre jusqu’à ce qu’il ne reste plus de passage possible pour les poissons d’un coté comme de l’autre, étonnamment, les poissons n’ont pas l’idée de passer par le haut, ni même de sauter, mais toujours de tenter un passage vers le fond et les cotés…ceci pour les espèces que j’ai maintenu jusqu’à présent du lac Malawi et du lac Victoria, il me suffit avant d’introduire les plaques, de « pousser » les poissons que je désire pêcher à l’aide de larges épuisettes vers le dernier tiers de l’aquarium, Ensuite, je retire une partie du décor dans le tiers occupé par les poissons désirés, et, quelques coup d'épuisette, puis remise en place du décor.
Amélioration du piège du goulot de la bouteille coupé et retourné.
Piège en verre à trappe unique.
Appât : haricot vert ou quelques paillettes.
grand moment de concentration
réaction à la question comment avez vous trouvé Holland cichlids
Parmi les cichlidés des grands lacs les représentants du genre Aulonocara exercent une fascination particulière chez les aquariophiles.
Mâle Aulonocara baenschi Meyer et Riehl, 1985 - Photo de Gabriel Hernando.
A partir d'une taille de 7 cm environ, les femelles acceptent les avances des jeunes mâles alors pas toujours entièrement colorés. Le processus est bien connu: après un changement d'eau, le mâle déploie toutes ses nageoires pour les séduire et parade fièrement pour attirer sa compagne vers le site de ponte qu’il a choisi pour sa discrétion. Comme pour les "Haplos", la ponte a lieu en T souvent à l’abri des regards Les œufs sont pris en bouche par la femelle. Une trentaine d`oeufs, parfois cinquante sont incubés de 18 à 21 jours. Des alevins qui ne seraient pas retirés au plus tard après le lâcher, dans le bac communautaire n’auraient que peu de chance de survivre ,à l’inverse des m’buna. Les alevins, d’une taille de quelques mm, sont élevés avec des nauplies d'artémia. Le bac des jeunes tout comme celui des adultes d’ailleurs doit être bien filtré et faire l’objet d’un renouvellement régulier d'eau (l’idéal le goutte à goutte).
Mâle Aulonocara baenschi "Nkhomo reef" - Photo de Gabriel Hernando.